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À saisir, un texte sur la répression du mouvement écologique

Le Mouvement pour des Savoirs Engagés et Reliés (MSER) a souhaité manifester son soutien aux Soulèvements de la Terre. Le MSER met à disposition un court texte que chacun·e pourra s’approprier et mettre en débat au sein de son laboratoire, de sa section CNU, de son établissement universitaire ou de recherche, de son association, collectif, etc, et obtenir la signature collective du texte. Dans ce cas, merci de nous informer en écrivant à contact-jeser@sciencescitoyennes.org.

Nous pourrons centraliser sur le site du Mouvement les signataires, mais l’idée avant tout est d’agir à son échelle, en s’appuyant ou non sur le texte proposé ici :

Les Soulèvements de la Terre ne sont pas une menace, l’inaction climatique oui

L’urgence climatique n’est pas un slogan politique ; c’est une réalité physique et tangible dont l’année 2023 risque d’être l’expression la plus forte depuis le début du siècle. Les synthèses de la littérature scientifique indiquent de façon robuste et claire que la « fenêtre d’opportunité » pour assurer un futur à l’humanité se ferme rapidement.

Face à cette réalité, quelle est la menace la plus grave : l’amplification des mobilisations écologiques ou l’inaction climatique et environnementale ? La contestation de nouvelles infrastructures polluantes ou l’incapacité à accepter ces remises en cause, demandées par un nombre croissant de citoyen.nes?

En décidant de dissoudre Les soulèvements de la Terre, le gouvernement met en danger la démocratie. Il empêche l’émergence d’une coalition de transformation écologique en désignant un ennemi imaginaire. Par cette dissolution, il envoie également un message de défiance à l’égard des savoirs scientifiques sur lesquels se fondent les revendications et propositions de cette coalition.


Photo de couverture de Markus Spiske sur Unsplash

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